Alors, on vient de poser la plume ? Ca y est, c’est terminé ? On vous voit, vous êtes sacrément fier de vous dites donc. Mais hop hop hop ! Arrêtez vous un instant. Avez-vous passé votre contenu au crible d’une bonne vérification copywriting ? Il ne s’agit pas que d’une bonne rédaction, d’autres aspects sont à prendre en compte pour être sûr d’avoir un contenu qui marche vraiment. Alors suivez le guide !
Sommaire
- Être créatif dans la forme
- Étudier son SEO quand ça s’y prête
- Peaufiner en particulier son titre, son accroche ou objet de mail
- Se relire
- Tester ses contenus avant de les diffuser
Vérification copywriting 1 : Etre créatif dans la forme
Rédiger un joli texte c’est une chose. Mais êtes-vous sûrs de votre façon d’aborder le sujet que vous voulez traiter ? Au-delà de la teneur du message, un bon contenu marketing, c’est avant tout un concept qui fait mouche. Il faut se retrousser les manches pour être créatif également dans la forme qu’il va prendre. Vous devez vous assurez que votre format va interpeller votre cible. L’objectif est de créer une rupture qui retient son attention au milieu de la cohorte de contenus auxquels il est exposé tous les jours. Le tout en respectant vos objectifs de fond. Votre enjeu est de trouver le principe, la mécanique ou le format qui retiendra l’attention de votre communauté. Rien de pire qu’un contenu plat, téléphoné. Et même s’il est très bien écrit ! Il faut surprendre et faire réagir.
Vérification copywriting 2 : Etudier son SEO quand ça s’y prête
L’écueil pour de nombreux rédacteurs ? Foncer dans le tas. Ecrire, écrire, écrire parce qu’on est touché par une inspiration divine. Alors oui, l’inspiration, il faut savoir la chérir et capitaliser dessus lorsqu’elle nous fait la délicatesse de pointer le bout du bec. En revanche, si cela fonctionne pour certains formats type catch phrases, caption ou script, il va falloir freiner ses ardeurs dans d’autres cas de figure. On vous parle ici des contenus écrits pour maximiser votre référencement Google. Aka le sempiternel SEO. Et oui, le copywriting ne fait pas tout. Pour une fiche produit, une page catégorie, un site vitrine, une power page, un article de blog et même certains posts réseaux sociaux (comme sur Linkedin), il faut avant toute chose étudier votre champ lexical. Sur quelle requête allez vous vous positionner pour sortir du lot ? Pour cela il existe de nombreux outils (l’auteur de ses lignes est très adepte d’Ubersuggest et d’AnswerThePublic). En fonction de l’objectif de votre contenu, vous allez devoir choisir entre vous positionner sur un mot clé ou une requête transactionnelle ou informationnelle, une longue traîne ou non. Le tout en trouvant le bon équilibre entre le nombre de recherches correspondant à ce choix, et la difficulté estimée pour bien vous référencer dessus. Et encore, on ne vous parle même pas de la question des backlinks. Autant vous dire qu’il faut chercher la bonne combinaison et qu’on ne peut pas être dans l’approximation. A vérifier donc, impérativement, avant d’écrire le moindre mot !
Vérification copywriting 3 : Peaufiner en particulier son titre, son accroche ou objet de mail
Interpeller, créer la rupture. C’est un peu notre martingale. Car c’est souvent au premier contact que tout se joue en matière de contenu marketing. Encore une fois, votre communauté est plongée dans une jungle de posts RS, ads, posts sponsorisés, pubs TV ou radio, pré-rolls divers et variés, affichages urbains, newsletters, push apps et autres procédés plus ou moins probants. Vous aurez beau avoir sorti votre plus beau copywriting, vos plus beaux alexandrins, si un lecteur ne clique pas, il ne verra rien. Avant toute chose donc, lorsqu’on vérifie si notre contenu est digne des spotlights, il faut s’assurer que le premier point de contact sera suffisant pour transformer l’essai. Certains sites d’infos ou site e-commerce se sont fait une spécialité des titres racoleurs, les fameux « putaclics ». Mais soyons honnêtes un instant, le procédé n’est pas réservé qu’au fond du panier. Il est notamment légion sur Linkedin, où il est fréquent de voir une phrase outrancière, trois lignes de blanc, un besoin de cliquer sur « en voir plus », et une chute du type « mais non je rigole ». Un bon copywriter saura éviter de tomber dans la facilité. Faites-vous confiance !
Vérification copywriting 4 : Se relire
Non, on ne vous prend pas pour un bleu. On sait que vous savez. Mais on insiste quand-même. Pourquoi ? Parce qu’on est les premiers à vouloir aller vite, trop vite, et laisser passer des coquilles de nos mails. Même si on est un pro de la rédaction. Dites vous simplement qu’on bon texte n’est jamais parfait au premier jet. Au-delà de la Sainte Orthographe, il s’agit de vérifier la grammaire, la concordance des temps, la conjugaison, la longueur des phrases. Mais aussi la bonne orthographe des mots propres, l’uniformité dans l’emploi des majuscules ou des signes de ponctuation. Non bien sûr, aucun prof ne vous attend au tournant avec son stylo rouge à pointe fine. Mais si vous publiez un contenu truffé d’inexactitudes ou de laisser-aller, votre lecteur lui, va ressentir un manque de professionnalisme. Que cela soit de manière consciente ou non, vous allez laisser en lui une trace qui dit « bof, c’est une marque un peu cheap ». Si malgré vos efforts certaines fautes passent entre les mailles, vous pourrez néanmoins jouer dessus et pourquoi pas publier des contenus plein d’autodérision qui souligneront vos erreurs pour montrer que derrière le logo se cache un humain !
Vérification 5 : Tester ses contenus avant de les diffuser
Personne ne vous oblige à cliquer là, tout de suite, sur ce si stressant bouton. « Envoyer », « Publier », « Imprimer »… brr, c’est vrai qu’ils font sacrément froid dans le dos. La publication d’un contenu est une étape cruciale dans la vie d’un copywriter, et souvent un point de non retour. Hormis sur certains contenus réseaux sociaux ou web, il est difficile, voire impossible de revenir en arrière.
Minute personnelle, du genre confession intime : quand j’étais attachée de presse au sein de la section corporate d’un grand groupe, j’ai diffusé du communiqué de presse en veux-tu en voilà. Du genre réglementé, à pouvoir infléchir sur le cour en bourse de l’entreprise. Je me souviens d’un CP crucial, envoyé juste avant la clôture des marchés pour annoncer une acquisition d’envergure. Je me souviens m’être plantée dans la date. Une fois, deux fois. D’avoir envoyé deux « annule et remplace » à tous les journalistes de France et de Navarre. Je me souviens de ma carotide. De mon craquage nerveux. Alors oui, il n’y a pas eu mort d’homme il faut raison garder. Mais si j’avais pris le temps de m’envoyer un email test et de le relire parfaitement, j’aurai évité bien des sueurs froides.
Au-delà de ce type de situations bien spécifique, il existe de nombreux outils d’A/B testing pour tester par exemple un objet de mail et voir lequel vous assurera le meilleur taux d’ouverture. Vous pouvez aussi vous l’envoyer à vous-même, ce mail, et le relire une heure plus tard, à froid. N’hésitez pas également à le partager à une tierse personne.
En tant que freelance, je ne publie quasiment plus de contenus dans l’urgence. Je prends donc le temps de laisser mes contenus se reposer en mode brouillon une nuit avant de les consulter une ultime fois. Je les modifie le lendemain matin au moins dans 80% des cas.
Alors, c’est bon, vous avez rédigé votre nouvelle checklist avant diffusion de vos contenus ? Il existe de nombreux autres aspects à vérifier en fonction de vos formats, de vos plateformes. Mais c’est déjà un bon début. Si vous n’en êtes pas là, n’hésitez pas à lire notre article qui vous donne des conseils à appliquer AVANT de vous lancer dans un quelconque exercice de copywriting. Et d’ici là, n’hésitez pas à partager également vos tips !
